Le Consentement

Si on m’avait appris, dés mon enfance, que j’avais le droit de dire « non », qu’on devait demander mon consentement et respecter mon intimité…

Je n’aurais pas été obligée de faire des bisous et des câlins, alors que je n’en n’avais pas envie.

On aurait pu m’expliquer simplement que dire « bonjour » était important pour la politesse, mais que si je ne souhaitais pas qu’on touche à ma bulle, j’avais le droit de m’y opposer et que cela n’aurait pas de conséquences.

En devenant parents, nous nous sommes confrontés à « viens faire un bisou », et nous avons soutenu notre fille, en expliquant aux personnes qu’en aucun cas, elle n’était obligée d’avoir un contact physique pour être polie… Ça a été compliqué à accepter, surtout pour les anciennes générations, mais vu qu’il n’y avait pas d’alternative possible, tout le monde s’y est fait, et tout se passe bien, il n’y a pas eu de damnation éternelle!

En respectant, le « non » de nos enfants, nous leur apprenons que les adultes qu’ils deviendront pourront dire « non », sans malaise.

Combien de fois, vous êtes vous retrouvés dans des situations pour lesquelles vous n’avez pas oser dire « non », alors que vous êtes adulte. Alors que vous êtes censés savoir exprimer ce que vous ressentez! Alors imaginez les enfants… Si nous ne leur montrons pas l’exemple, qui le fera?

Pour rappel:

  • « Non »= non.
  • « Je ne sais pas » = non.
  • ‘Je ne suis pas sûr.e » = non.
  • « Oui » : peut devenir non

Leur apprendre à se respecter et à respecter les autres, dans la vie collective, leur permettra d’être épanouie dans leur relation aux autres. Le consentement doit être libre, rétractable et éclairé:

libre : donné sans pression psychique et psychologique;

rétractable : la personne peut retirer son consentement à tout moment, sans se justifier;

éclairé : avoir compris de quoi il retourne et les conséquences éventuelles.

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